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Thomas
Duchatelet
Thomas Duchatelet est né le 21 avril 1961 à
Valenciennes (France).
Il
découvre la danse à la Sainte Beaume avec Wes
Howard. Il entre au CNDC d’Angers en 1983 sous la direction
de Viola Farber. Puis il rejoint la Compagnie Quentin Rouillier,
où il interprète Automne et H
comme Hiver. Grâce à une bourse du
Ministère des Affaires Etrangères, il part
à New-York en 1985 et suit le programme
d’enseignement à la Merce Cunningham Foundation
pendant deux ans.
De retour à Paris,
il danse Dolmen,
pièce chorégraphiée par Ruth Barnes et
Pour une terre inconnue de Christine
Gérard. Il entre dans la Compagnie Susan Buirge pour la
création de Voyage à Ephèse
et de Artémis.
En 1988, il part pour le Tanztheater Wuppertal Pina Bausch, suit les
cours de Hanz Zullig. Avec la compagnie il crée Palermo,
Palermo, Madrid, Das Schiff et
Trauerspiel. Il a à son
répertoire les pièces : Nelken,
Kontaktoff, Le Sacre du Printemps,
Ahnen, La Légende de la
Chasteté, Il l’a pris par la
main..., Iphigénie en Tauride,
Orphée et Euridice, Viktor,
Barbe Bleue et Les sept
péchés capitaux. Il quitte la compagnie
en septembre 1995.
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De retour
dans sa région natale,
il fonde sa propre compagnie. Il crée au
Théâtre du Manège Scène
Nationale de Maubeuge sa première pièce en tant
que chorégraphe, un solo intitulé Passage
à l’acte. Il
présente ce solo en 1996 aux Repérages de Danse
à Lille et bénéficie un an plus tard
d’une résidence pour la création de L’objet.
A
l’invitation de Charles Linehan, chorégraphe en
résidence à The Place Theater pour la
création de Rialto,
présenté du 13 au 16 mai 1998, Thomas Duchatelet
chorégraphie ses propres interventions dans la
pièce.
Les 18
et 19 décembre 1998, la
compagnie présente la création de Transfert,
co-produite par Danse à Lille. Cette création de
la compagnie est sélectionnée pour la
13ème édition du Festival Danses Denses de
Pantin. Aux mois d’août et septembre 1999, le
Théâtre du Manège Scène
Nationale de Maubeuge accueille et co-produit également la
quatrième création de Thomas Duchatelet, Filatures,
dont la première a lieu le 6 octobre 1999. Filatures est présentée le 28 septembre 2000 à
Créteil dans le cadre des Plateaux 2000 de la Biennale du
Val de Marne.
Le 5 février 2000,
Thomas
Duchatelet signe sa cinquième chorégraphie, un
duo, Oh
!.
Ce duo a reçu le « prix du
public » ainsi que le « prix de
l’écriture
chorégraphique » lors du 4ème
Défi Chorégraphique de la Ville de Pontoise
(direction artistique : Jean-Christophe Paré). Il a
également reçu le « prix de la
ville » lors du 8ème Concours
Contemporain des Jeunes Compagnies dans le cadre des
« Synodales 2002 » Festival de
danse de Sens.
En
2000, 2001 et 2002, la Compagnie Thomas Duchatelet est accueillie en
résidence à Culture Commune Scène
Nationale de Loos-en-Gohelle où elle met en oeuvre un projet
novateur, A
perte de mémoire, qui mêle
l’art chorégraphique à
d’autres disciplines artistiques : architecture, paysagisme,
arts plastiques et vidéo. Les 16 et 17 septembre 2000,
création de A perte de mémoire 1 installation chorégraphique in situ sur les terrils de la
Base 11/19. Les 6 et 7 avril 2001, création
chorégraphique de A perte de mémoire 2 à l’Escapade
d’Hénin-Beaumont. Et enfin le 28 septembre 2001,
une installation vidéo/danse A perte de
mémoire 4 en collaboration avec un
cinéaste, Hassan Legzouli et un scénographe,
Jean-Christophe Lanquetin.
A
l’initiative de Danse à
Lille, Thomas Duchatelet crée un duo, Ils…
Le secret pour Cyril Viallon et
Jean-François Michaud, chorégraphes de la
région Nord Pas-de-Calais, présenté
les 9, 10, 11 et 12 mai 2001 à Marcq-en-Baroeul. Par
ailleurs, une collaboration originale avec la Compagnie Jean-Marc
Chotteau voit le jour pour la création de La
vie à un fil, promenade
théâtrale et chorégraphique au sein de
la teinturerie Vanoutryve à Tourcoing du 15 au 30 juin 2001.
Dans sa dernière
création, Pierre
qui brûle,
présentée les 5 et 6 décembre 2002 au
Centre Culturel Balavoine à Arques, Thomas Duchatelet
poursuit sa recherche chorégraphique à partir
d’un contexte spécifique, un territoire,
l’Audomarois dans le Pas-de-Calais et une ville, Arques
autour d’une exploration, d’un questionnement sur
le paysage et la mémoire des lieux. Pierre qui
brûle puise également son inspiration
des sons et des images rapportés d’une
résidence à Kinshasa en République
Démocratique du Congo.
A
l’occasion de cette résidence, des liens se sont
noués avec les artistes kinois grâce au concours
du Centre Culturel Français - Halle de la Gombe et un projet
a été mis en place à Kinshasa, Initiales,
réunissant différentes disciplines artistiques
autour de l’outil multimédia et de la danse
contemporaine en août et septembre 2003 avec en point
d’orgue la présentation du projet à la
Halle de la Gombe le 11 septembre 2003.
Une
version courte de Pierre
qui brûle déclinée sous la forme
du solo est présentée les 22 et 23 mai 2003 dans
le cadre de la programmation de Danse à Lille. En
décembre 2003, une variation jeune public
intitulée Bérimbau voit le
jour dans le cadre d’une résidence à
L’Escapade d’Hénin-Beaumont dans le
Pas-de-Calais. A
l’invitation du Centre Chorégraphique National de
Roubaix, un extrait de Pierre
qui brûle est interprété par les danseurs du Ballet du Nord
lors de la soirée
« Nuances » les 30 et 31 janvier
et 1er, 3 et 4 février 2004.
De
janvier à juin 2005, la Compagnie Thomas Duchatelet,
accueillie en résidence mission dans le
département des Hauts-de-Seine (92), participe au Festival
ArtDanThé au Théatre de Vanves. La compagnie
effectue également un voyage au Japon Trait
d'union puis au Vietnam Dix
versions (à
l’initiative de la Région Nord-Pas-de-Calais) en
vue d’un repérage pour
l’édition du Festival de Hué en 2006.
Enfin sa dernière création Entre
0
(…) et l'Infini , tournée vers la contemplation et le
rêve, la verticalité et la métamorphose
des signes, est présentée les 2 et 3
décembre 2005 au Centre Culturel Balavoine à
Arques dans le Pas-de-Calais.
En 2006, le projet Dix
versions est présenté au
festival international de
Hué au Vietnam et y rencontre un grand succès
auprès du public.
En 2007, il
présente Infini
in situ au Palais des Beaux Arts de Lille.
L'année 2008 fut particulièrement riche: dans le cadre du 150ème anniversaire de l'amitié franco-japonaise, le projet Trait
d'union fut l'occasion de nouer des liens étroits avec de nombreux acteurs culturels au Japon. La même année, Dix ans déjà, dix ans seulement ! est un événement qui consacre l'ancrage de la Compagnie Thomas Duchatelet dans le «Pôle Danse» à Roubaix.
En 2008, 2009 et 2010 la compagnie est «associée en résidence» à la Maison de l'Art et la Communication de Sallaumines, dans le Pas de Calais. A cette occasion, le chorégraphe signe deux chorégraphies Oculus et Demain j'ai rencontré.
Le projet Traits traces et trajets au Maroc s'inscrit dans la continuité des projets internationaux de coopération artistique et culturelle.
En 2011, Thomas Duchatelet met en œuvre un projet ambitieux de création et de formation, Paysages Partagés dans le cadre de Béthune 2011, Capitale Régionale de la Culture.
La même année, il crée A demain présenté les 28, 29, 30 octobre 2011 au Kobé Art Village Center au Japon.
Parallèlement à son activité de création et de diffusion, Thomas Duchatelet et son équipe s'investit dans de nombreuses action de formation et de médiation, avec notamment le projet de portail Federdanse qui ouvre en septembre 2011.
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